Inde du sud, quelques villes du Tamil Nadu.

Le 05 Oct 2013, Inde

tamil nadu

En route pour le sud de l’Inde, le Tamil Nadu! On s’arrête quelques jours à Calcutta, puis on part pour 26h de train jusqu’à Chennai pour rendre visite à des amis. Nous passerons ensuite par Pondichéry, ancien comptoir français, puis Tiruchirappalli qui abrite le temple de Srirangam, l’un des plus connus en Inde, et pour finir Madurai, seconde ville la plus importante et capitale culturelle de l’État du Tamil Nadu. elle est connue entre autre pour le temple de Mînâkshî situé au cœur de la ville et qui attire des milliers de touristes et de pèlerins

 

 

Pondichéry, le 17 juin 2013.

Après une semaine de repos, nous partons pour Pondichéry à 3h de bus de Chennai par une très belle route longeant la côte (la ECR -East Coast Road-).

 

Un bout de France en Inde, croissants chauds et expresso  !

Pondichéry entre dans l’histoire de France lorsque la Compagnie des Indes achète en 1673 un petit village côtier au sultan de Bijapur. Pondichéry devient ainsi la tête de pont des intérêts commerciaux de la France en Inde. Il faut cependant attendre 1685 pour que François Martin, nommé « directeur de la côte de Coromandel », mette Pondichéry sur la voie de la prospérité. (source wikipedia)

A Pondichery on se sent aux antipodes de Varanasi, on s’y promène rue Francois-Martin ou Romain-Rolland, on longe le bord de mer par de larges trottoirs ou des rues piétonnières,  les croissants chauds et expresso s’achètent à la boulangerie, comme l’écrit si fièrement l’office de tourisme, les habitants jouent encore à la « pétanque ».  Au cœur de la ville, un agréable jardin permet de savourer une mangue juteuse ou un camembert cœur de lion !
Les regards se font déjà moins curieux et appuyés, l’ambiance est plus détendue. Peut être parce que le sud est plus touristique ? (5 millions de touristes en Inde contre 80 millions en France, par an.)

 

 

Tiruchirappalli ou Trichy

A 2h de train, Trichy est connu pour son temple Srirangam, c’est l’un des plus importants complexes religieux de toute l’Inde. On pourrait y passer des heures à scruter les milliers de sculptures.  On peut aussi grimper sur le rockfort (miam!)… et admirer le point de vue sur la ville.

C’est le soir que les rues s’animent véritablement, il fait trop chaud la journée. Nous avons eu du mal à trouver un hôtel, ici l’offre est assez chère pour la qualité proposée. On trouvera tout de même le Krishna Lodge (442,big bazar street, 700 inr -11$-).

 

 

Un éléphant posé là, dans l’enceinte du temple, bénit en échange de quelques roupies, et par des gestes répétitifs les pèlerins en leur touchant la tête avec sa trompe. Un vrai travail à la chaîne.

 

 

Madurai, un peu plus au sud.

Et encore 3h de train plus tard, on atteint la ville de Madurai. L’accès au célèbre temple de Mînâkshî coute 50 inr (1$), mais certaines parties sont interdites aux non-hindous.

 

 

 

Notre séjour indien se termine ici. Fin de visa oblige ! Ce séjour dans le sud aura, par son accueil chaleureux et détendu, adoucit un peu notre vision du pays.

« L’inde, on adore et on déteste! »

comme on entend souvent, et finalement on est d’accord !

Le nord, le sud, Varanasi, Pondicherry, autant de visages différents, d’atmosphères différentes, de voyages différents ! Tellement de choses nous usent, nous énerve au quotidien dans ce pays mais tellement de choses nous fascinent.
L’inde est « énergie », elle vit à 200%. La société indienne est unique par, l’hindouisme mystique et au cœur de la société,
ses écarts sociaux démesurés, les discriminations liées à la caste toujours ancrées au quotidien,
ses rues animées, joyeuses, épuisantes, étourdissantes,
sa nourriture savoureuse, parfumée, épicée mais aussi trop grasse et trop sucrée,
ses habitants nombreux, oppressants, généreux, chaleureux,
… bref, on reviendra !

 Pour l’instant direction la Malaisie, pour tenter de refaire un visa indien, et revoir des malaisiens rencontrés lors d’un trek au Népal.